L’association Maison de Secours de Bessèges (MDS) bénéficie d’une histoire séculaire dont il est fait état ci-dessous.
1877
Dès 1877 les soeurs franciscaines d'Alès investissent, rue Emile Zola, des locaux mis à leur disposition par des personnes de la paroisse afin de soigner les ouvriers miniers et leurs familles et de porter secours aux nécéssiteux et aux indigents aisni qu'aux personnes âgées et sans ressources.
1884
Bessèges connaît une grave épidémie de choléra et la congrégation héberge et soigne les cholériques.
Au cours de la guerre de 1914/1918 l'hospice devient hôpital pour les blessés de guerre.
Par la suite, des choix s'imposent, l’amélioration de la condition sociale des mineurs limite l’action des sœurs en leur faveur et accroît leur présence auprès des nécessiteux et des personnes âgées.
1920 à 1936
De 1920 à 1936 la population de Bessèges augmente, notamment par l’arrivée de réfugiés espagnols attirés par l’essor des mines de charbon, l’établissement prend en charge les maternités.
1945
En 1945, au lendemain de la 2ème guerre mondiale, l’hospice des sœurs franciscaines devenu « la Maison de Secours » pour tous est à la fois un établissement congrégationniste pour blessés de guerre et pour personnes âgées, et également une maternité.
Par décret du 18 Juin 1945 son existence légale est reconnue.
1945 à 1965
De 1945 à 1965 l’établissement ne cesse de s’agrandir pour faire face à sa mission mais en 1966 la maternité ferme et l’institution se recentre sur les personnes âgées.
1970
A partir de 1970 différents événements perturbent l’activité des sœurs franciscaines (exode de population dû à la fermeture de sites industriels locaux, mouvements syndicaux, difficultés de gestion…) et les amènent à s’organiser autour du mouvement Associatif (loi 1901) avec l’entrée de laïques au Conseil d’Administration.
1975
Les lois sociales de 1975 confirment la prise en charge par l’Association de missions relevant normalement du service public incombant à l’Etat mais qu’il ne peut assumer seul.
1981
Après les lois de décentralisation de 1981 et le partage des responsabilités entre l’Etat représenté par le Préfet du Gard et le Conseil Général représenté par son Président les sœurs se désinvestissent lentement des premiers rôles, statutairement assumés par le Maire de la commune, Président de droit du Conseil d’Administration.
1983
En 1983 le 1er Directeur laïque est nommé.
1997
En 1997 les soeurs quittent leurs logements à l'intérieur de l'établissement et cessent d'exercer leurs fonctions au sein du Conseil d'Administration
2000
le 28 juillet 2000 elles vendent leur partriomoine mobilier et immobilier à l'Association de la "Maison de Secours"
2005
Le 11 juin 2005 la première convention tripartite est signée.
Au terme de la convention de nouveaux emplois sont créés ainsi qu’un ensemble immobilier attenant (création de 27 chambres et d’un secteur protégé) pour permettre à l’établissement de s’humaniser, d’offrir davantage de chambres individuelles et d’accueillir, de jour comme de nuit, des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans les meilleures conditions de sécurité.
2008
Le 1er août 2008 le nouvel ensemble immobilier d'extension est réalisé.
l'agrément passe de 113 lits à 116 lits d'hébergement et 6 places d'accueil de jour sont validées.
2010
Le 1er janvier 2010 l’établissement opte pour le tarif global c'est-à-dire qu’il prend en charge les médecins généralistes, les kinésithérapeutes, les examens de biologie et certains actes radiologiques.
La prochaine étape est le projet de création de 24 nouvelles chambres individuelles par extension du bâtiment créé en 2008 et sur un nouveau terrain de 2000m2
La MDS affirme son identité chrétienne, en mémoire de ses créatrices les soeurs Franciscaines :
Ces convictions impliquent des valeurs partagées :
Le respect de la vie
Toute vie est reçue comme un don et requiert des soins. Il appartient à chacun de respecter sa propre vie et celle des autres. Cela implique la quête de tout ce qui est favorable à la protection et au soutien de ceux qui nous entourent, de ceux qui nous sont confiés.
Le respect de la personne
Le respect de la personne implique la considération de l'ensemble de ses besoins, physiques, psychiques et spirituels. L'écoute de l'autre fait partie du soin. La liberté de culte est un droit fondamental.
Le sens du service.
La MDS est un établissement à but non lucratif. Tout travail en son sein, rémunéré ou pas, peut être envisagé comme un service valorisant, une contribution au bien commun.
Le sens de la responsabilité.
Toute personne dotée de conscience est porteuse d'une responsabilité vis-à-vis d'elle-même et des autres. Toute décision concernant une personne doit être prise avec son consentement, sinon celui de sa famille ou de la personne de confiance. La vérité doit être dite de manière adaptée pour qu’elle soit entendue et comprise. Les questions liées à la maladie et à la fin de vie seront débattues dans un comité d’éthique.
Le sens de l'existence.
Toute vie est confrontée à la question du sens, d’autant plus quand elle devient fragile. Ce questionnement est tout à la fois intime et susceptible d'être partagé. Il peut, à tout âge, devenir l’occasion d’un avancement, d'un enrichissement.
